• Aujourd'hui, je voulais vous parler de deux nouveaux blogs de supers collègues coordo en ULIS. 

    Si vous êtes nommés sur une ULIS TED, je vous conseille d'aller faire un tour sur le blog de Barbara qui est très intéressant: http://barbaratsa.eklablog.com/

    Une autre collègue vient d'ouvrir un blog. Si vous êtes interessés par la classe flexible, les centres d'autonomie, alors, c'est par ici que ça se passe: http://un-tour-en-ulis.eklablog.fr/

     

    Bonne lecture!!!


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  • Les différents parcours de scolarisation des élèves et lorientation en ULIS-école

     

     

    Il existe différents parcours de scolarisation pour les élèves.

     

     

    1) Le parcours type

    Les différents parcours de scolarisation des élèves et l’orientation en ULIS-école

     

    2) Le parcours avec des difficultés légères et passagères. 

    Les différents parcours de scolarisation des élèves et l’orientation en ULIS-école

     

    3) Les difficultés graves et les troubles.

    Les différents parcours de scolarisation des élèves et l’orientation en ULIS-école

     

    Lorsqu’un élève est orienté en ULIS-école, c’est que ses difficultés relèvent de troubles importants permettant une scolarisation en milieu ordinaire avec un dispositif collectif.

     

    Une fois reconnu par la MDPH, l’élève est notifié en situation de handicap. Les parents reçoivent la notification qui comporte les décisions retenues. Ils ont alors un délai de réflexion de 15 jours au cours duquel ils peuvent demander des précisions ou demander un recours. S’ils sont d’accord avec la décision de la MDPH et que cette dernière a préconisé une orientation en ULIS-école, il faut alors attendre l’affectation. En effet, une notification ne vaut pas affectation et il faut attendre que la DSDEN mette en œuvre la notification. Les délais d’attente sont plus ou moins longs. En ULIS, ils dépendent par exemple du nombre de place disponibles, celui-ci étant limité à 12. La prise en charge d’un élève en dispositif ULIS ne se fait que lorsque l’élève est affecté. 


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  • Dorénavant, il nous est possible de co-intervenir dans les classes. Mais qu'est-ce que la co-intervention?

    Il faut d'abord avoir à l’esprit que c’est une situation qui peut être complexe car elle associe des acteurs différents qui ont des rôles différents mais aussi des attentes et des conceptions pédagogiques différentes. Il est donc nécessaire que les intervenants participent de manière volontaire, soient flexibles et travaillent dans le respect mutuel et en communiquant. Il est aussi primordial que les enseignants aient des visions et des préoccupations communes et qu’il existe une certaine parité dans les compétences.  

    Quels apports pour les enseignants ?

    Pour les enseignants, cela permet d’échanger sur les difficultés rencontrées par les élèves, sur les différentes manières de surmonter ces difficultés, sur les objectifs à atteindre et sur les aménagements à mettre en place dans le cadre de la différenciation pédagogique. Cela peut donc permettre aux enseignants de s’enrichir l’un et l’autre.

    Quels apports pour les élèves ?

    Ici aussi, pour les élèves, on peut dégager de nombreux avantages. Avoir deux adultes en classe peut leur permettre de mieux comprendre le travail proposé, de le réussir et de ne pas être stigmatisé. Il faut dans un premier temps différencier le co-enseignement, la co-présence et la co-intervention.

    Dans le cadre du co-enseignement, les deux enseignants sont dans le même espace et leur action porte sur un même objet didactique. Il peut se penser

    -      - En enseignement en tandem (les deux enseignants enseignent en même temps, se partagent les tâchent et travaillent la même chose au même moment).

    -      - L’un enseigne, l’autre aide.

    -      - Les deux aident.

    Dans le cadre de la co-présence, l’un enseigne. L’autre n’intervient pas et observe les élèves et son collègue dans le but de mieux intervenir plus tard.

    Dans le cadre de la co-intervention, les élèves d’une classe sont en groupe. Il existe trois formes de co-intervention :

    -      - L’enseignement en ateliers : les élèves travaillent des notions différentes en même temps, chaque groupe étant avec un enseignant. L’enseignant réitère ensuite son intervention avec un autre groupe.

    -      - L’enseignement avec groupe différencié : les élèves travaillent la même notion mais la différenciation est forte.

    -      - L’enseignement en parallèle : les enseignants font la même chose en même temps.

    Les différentes modalités peuvent s’enchainer au cours d’une même séance.

    Différents objectifs peuvent être envisagés : s’exercer, réviser, soutenir, préparer, revenir en arrière, faire autrement.

    Lors d’une co-intervention, il est nécessaire d’anticiper les choses et de construire la séquence ensemble en amont afin d’identifier les compétences visées, choisir les situations d’apprentissage, anticiper, définir le rôle de chacun. Il est aussi nécessaire d’ajuster son action en cours de séquence.

     

    La co-intervention peut donc être très riche et très intéressante autant pour les adultes que pour les élèves si on se donne le temps en amont et en aval pour préparer les séances. Elle permet de modifier ses pratiques habituelles, de trouver un consensus, faire des compromis, de s’enrichir les uns les autres, de mettre en place un dialogue pédagogique.


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  • Dans le nouvel examen, il y a une épreuve qui concerne notre rôle de personne ressource. Je ne l'ai personnellement pas passée car j'ai passé le CAPA-SH mais je me questionne sur ce que j'aurai pu évoquer si j'avais eu à passer cette épreuve. 

    En ce moment, je suis une formation sur magistère et il y a justement un point sur ce sujet. Je vais essayer de partager avec vous mes notes sur ce sujet. 

     Etre une personne ressource, c'est apporter un appui aux enseignants de l'école afin de prévenir et analyser les difficultés d'apprentissage ou de comportement que peuvent manifester les élèves de l'école. Selon moi, cela nécessite de pouvoir observer les élèves en classe, dans la cour de récréation pour pouvoir ensuite en discuter avec les enseignants. Le dialogue est donc primordial pour comprendre les situations, croiser les regards, analyser les besoins, les obstacles rencontrés par les élèves et  trouver des solutions. 

    Trois grands axes sont définis dans le parcours que je suis: 

    1. Sensibiliser tous les membres de la communauté éducative aux principes de l’éducation inclusive

    2. Jouer un rôle moteur pour le développement de l’éducation inclusive

    3. Apporter aux équipes une expertise spécifique dans le domaine des pratiques pédagogiques inclusives. 

     

    Je vais essayer de développer chaque point. Si par hasard vous avez d'autres idées, d'autres informations sur ce sujet, n'hésitez pas à laisser un commentaire ou à m'envoyer un message afin que je puisse enrichir cet article!

     

    1. Sensibiliser tous les membres de la communauté éducative aux principes de l’éducation inclusive

    Cela nécessite de connaitre le fonctionnement psychologique de l'enfant et de l'adolescent. Ainsi, si nous avons des connaissances fines concernant le développement affectif, social, intellectuel et langagier de l'enfant et de l'adolescent et que nous savons quelles sont les conséquences du fonctionnement cognitif dans les apprentissages scolaires (abstraction, mémorisation et métacognition), nous serons plus à même de conseiller nos collègues. Il nous appartient donc de parfaire nos connaissances dans ce domaine. 

    Il faut aussi que nous soyons au clair avec la notion de différenciation.

    Nous devons aussi contribuer à élaborer une démarche inclusive dans le cadre du projet de l'établissement. Pour ce faire, il est nécessaire que le coordonnateur du dispositif explicite les principes fondamentaux de l'école inclusive (ils feront l'objet d'un prochain article). Il faut aussi participer à l'élaboration du projet d'école au sein duquel il faut poser les bases de l'inclusion et réfléchir - en équipe - à la scolarisation des élèves en situation de handicap. 

    Il est aussi possible de définir des axes de travail pour la scolarisation de tous les élèves et de proposer des outils pour observer l'évolution de la politique d'éducation inclusive de l'établissement. Il faut d'ailleurs que je réfléchisse sur ce sujet car il pourrait être intéressant de voir là où on peut encore améliorer les choses au sein de l'établissement dans lequel j'enseigne. 

    2. Jouer un rôle moteur pour le développement de l’éducation inclusive

    Comment faire pour être un moteur?? Selon le parcours que je suis, il faudrait favoriser la mise en œuvre d’actions pédagogiques différenciées et adaptées dans les classes et les dispositifs collectifs. 

    Il faut aussi que nous puissions élaborer des projets inclusifs. Pour ce faire, il faut analyser le fonctionnement du dispositif pour pouvoir améliorer l'inclusion. Nous devons aussi être en capacité d'analyser l'effet que produisent les projets que nous mettons en oeuvre à la fois sur nos propres pratiques mais aussi sur les élèves.

    Nous pouvons aussi aider nos collègues à identifier les besoins des élèves et à apporter des réponses pédagogiques. Pour ce faire, il nous appartient de partager les connaissances et les ressources dont nous disposons sur les troubles. 

    Enfin, nous devons être en capacité de co-intervenir en classe (article sur la co-intervention à venir...)

     

    3. Apporter aux équipes une expertise spécifique dans le domaine des pratiques pédagogiques inclusives. 

    Il s'agit ici d'aider les enseignants à analyser les besoins éducatifs particuliers des élèves. Il est donc nécessaire de bien connaitre les élèves relevant du dispositif afin de pouvoir éclairer les collègues sur ce qu'ils peuvent mettre en place pour aider au mieux les élèves.

    Il nous appartient aussi de faire connaitre les ressources disponibles pour faciliter les inclusions. Ces ressources sont de différentes nature : 

    - institutionnelles (recours à l'enseignant référent, à l'équipe de circo, aux enseignants itinérants...)

    - partenariales (SESSAD, IME, CMP, CMPP...) 

    - techniques

    - documentaires (à ce sujet, plusieurs documents sont intéressants à lire ici ou  ou encore là)

     Nous pouvons aussi faire connaitre le rôle et les missions des différents acteurs impliqués dans la scolarisation des élèves (AVS, enseignants référents, services médico-sociaux). 

    Enfin, et c'est à mon sens le plus délicat, il s'agit d'être identifié comme personne ressource pouvant accompagner les collègues et contribuant à l'analyse de pratiques pédagogiques. Ce dernier point se fera je pense avec le temps. 

     

    Voilà ce que j'ai retenu d'essentiel sur ce sujet. N'hésitez pas à me laisser des commentaires si vous avez des choses à ajouter. 


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  • Je mets en ligne mon mémoire présenté au CAPA-SH. Je viens d'avoir ma note et j'ai eu 16 pour ce mémoire. Je l'avais intitulé "Enrichir le lexique des élèves en ULIS-école". J'ai protégé l'article par un mot de passe. Il suffit de le demander via la rubrique contact. J'essaierai de vous répondre rapidement. En effet, les prénoms des élèves apparaissent dans le document. C'est donc un moyen de les protéger. 

     

    Voici le lien pour accéder aux documents: 

     

     Mémoire CAPA-SH


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